Libre Expression
Tribune – « A mes confrères, il y a urgence démocratique », par Moussa Ngom, journaliste
A mes confrères,
Cette tribune destinée à la presse sénégalaise appelle à des prises de position éditoriales plus fermes face à la violence d’Etat exercée par le régime actuel.
Il est des glissements vers l’autoritarisme qu’on ne soupçonne pas mais qui se reflètent dans nos modes de pensée. La plus illustrative d’entre elles est de pouvoir deviner qui, de nos jours, est susceptible d’être inquiété par la justice non pas pour ses propos mais pour son affiliation politique ou la contradiction du discours politique officiel.
Il faut des hommes pour matérialiser les injustices mais il y a des corps de profession pour le permettre. Si les politiques au pouvoir sont à l’initiative de cette entreprise globale de répression des opinions, il est deux entités qu’il faut tenir particulièrement pour responsables de la situation actuelle: la Justice et la Presse pour leur rôle actif ou passif, c’est selon, au service d’ambitions liberticides.
Le Sénégal a connu des jours sombres à la fin du règne d’Abdoulaye Wade…
Le Sénégal a connu des jours sombres à la fin du règne d’Abdoulaye Wade avec des morts qui n’auraient pas dû être et des personnes marquées à vie par les conséquences d’une ivresse de pouvoir. Aujourd’hui encore les mêmes déclarations incendiaires, les difficultés socio-économiques et le climat de tension encore plus exacerbé font craindre le pire.
Une tension entretenue car si le chef de l’Etat avait douteusement expliqué vouloir écarter tout débat nuisible à la suite de son mandat, il faut noter que sa promesse de sanctionner ceux qui iraient à l’encontre de sa ligne de conduite ne s’est globalement appliquée qu’à ceux qui ont rappelé ce que lui-même avait dit et redit très clairement: il ne pourrait se représenter en 2024.
Pourtant, ses ministres (en tête, son premier ministre le pressant de se déclarer), directeurs d’agences publiques et partisans de tous bords, déroulent à leur aise leur agenda pour un “second quinquennat” par des pétitions, déclarations de presse et meetings, parfois en sa présence et disent se mobiliser pour concrétiser leur « unique option pour 2024 » sans que cela ne semble gêner le chef du parti.
Il ne fait donc plus aucun doute que si ce n’est sa principale option, Macky Sall se ménage encore les moyens de concrétiser une volonté de se représenter à nouveau et/ou d’écarter les concurrents sérieux à son poste. Sa récente sortie dans le média L’Express s’ajoute à une longue liste de signaux rouges.
Un “troisième mandat” illégal mais avant tout immoral à tout point de vue.
Il est important de parler de cette troisième candidature car il est à la source de tout. Et il convient si ce n’est déjà tard, d’anticiper sur les conséquences meurtrières de l’instauration d’un tel débat car à ce stade, ce n’est pas pardonnable d’être journaliste et relayer, en estimant n’être que factuel, les propos de leaders politiques qui professent un “troisième mandat” illégal mais avant tout immoral à tout point de vue. Ce n’est pas une question d’équilibre entre parties mais de responsabilité vu le passé très récent.
En d’autres termes, on ne peut pas prétendre exercer un métier ayant pour vocation de préserver la démocratie et torpiller les rares piliers sur lesquels elle repose.
Bien que nous soyons dans une période d’extrême polarisation de l’information, il ne s’agit pas d’une position partisane mais bien républicaine. Si la presse doit servir d’arbitre du jeu démocratique, s’opposer aux méthodes déloyales d’un acteur est tout sauf une interférence, surtout lorsque cet acteur utilise les puissants moyens mis à disposition de l’Etat contre une partie de la société.
Préserver l’état de droit et surtout la liberté d’expression, celle-là même qui nous permet d’exercer ce métier et que le régime actuel réduit de jour en jour à néant.
Il s’agit donc de servir de rempart face à la machine répressive du régime actuel, préserver l’état de droit et surtout la liberté d’expression, celle-là même qui nous permet d’exercer ce métier et que le régime actuel réduit de jour en jour à néant. Suivre des principes est parfois pénible car il implique de défendre des personnes pour lesquelles nous n’avons aucune sympathie, y compris au sein de notre profession. Aucun membre de la corporation n’est d’ailleurs épargné.
De nos jours, ne pas être inquiété pour son travail journalistique n’est pas fonction du respect des règles, tout dépend de sa capacité à gêner le projet antidémocratique qui se déploie depuis plusieurs années. Il y a déjà eu une succession de faits marquants sur lesquels nous avons raté le coche.
La première concerne les germes liberticides contenus dans les textes régissant notre métier. Il ne faut que le moment opportun pour qu’ils soient utilisés contre les voix discordantes.
La diffusion de fausses nouvelles, la diffamation, le secret défense, les supposés outrages à l’Institution, des concepts qui ont malheureusement eu de meilleurs avocats dans la presse que ceux qui s’en prévalent pour intimider journalistes, activistes et opposants ou simples citoyens.
Heureusement qu’il reste dans les évènements politiques, des moyens de comparaison avec les risques liés à notre métier pour une meilleure prise de conscience de l’enjeu.
Interrogeons-nous, par exemple, quatre fois:
– Pourquoi faut-il, aux journalistes comme aux citoyens épris de transparence, s’entourer de toutes les subtilités possibles voire même s’autocensurer quand ils savent détenir un document, rendu confidentiel à dessein, relatant des faits d’intérêt public ?
– Pourquoi l’exigence (injustifiée) à la presse de respecter le secret de l’instruction est moins évoquée dans le débat public, les fuites de pv ici et là devant permettre à grande peine d’avaliser dans l’opinion des détentions plus qu’arbitraires et humiliantes.
– Pourquoi est-il inconsciemment considéré comme plus risqué légalement de filmer l’acte que de procéder à un racket quotidien et systématique sur les routes ?
– Alors que les moments les plus décisifs d’une nation se jouent souvent dans le secret et que dans bien des pays, on se bat et force les barrières que les gouvernants imposent pour le préserver, il n’y a rien de plus aberrant que certains, ici, justifient d’être écartés au nom d’une certaine “légalité”.
À qui donc cette protection du secret sert-elle et est-ce l’essence de notre métier et d’une démocratie ?
Des carrières sont brisées, des personnes sont mortes sans qu’il ne leur soit accordé la considération qui sied en leur rendant justice et d’autres anonymes séjournent en prison car, faillite collective, échapper de nos jours aux injustices dépend du degré d’engagement de sa corporation.
Il nous faut ramener la logique démocratique et replacer l’humain au cœur de notre métier, privilégier la légitimité du but démocratique que nous poursuivons face à une légalité contraire aux intérêts du public, analyser ce que vaut et signifie le « respect » d’une Institution quand les hommes qui l’incarnent temporairement piétinent la dignité de ceux qu’ils devraient servir.
A mes confrères, il y a urgence démocratique.
Par Moussa Ngom
Actualité
Sénégal | Pétition de plus de 265 journalistes, techniciens et étudiants en journalisme contre le retrait de la licence de diffusion de Walf TV
Le 3 février 2024, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral en vue du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024. Le lendemain vers 18 heures GMT, le journaliste Pierre Edouard Faye, qui présentait une édition spéciale autour du sujet sur la chaîne privée généraliste Walf TV, rapportait ce message en direct : « Le ministre de la Communication a appelé pour dire que le signal de Walf TV sera coupé si nous continuons. C’est un message de Cheikh Niass (le Président Directeur Général du groupe Walfadjri) que je viens de recevoir ».
Peu de temps après cette mise en garde, le signal de Walf TV a été coupé sur la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et sur le bouquet de Canal +.
Du droit fondamental du public à l’information
Comme souvent, en de pareilles circonstances, Walf TV a organisé un débat en direct autour de cette actualité -qui a provoqué l’ire des Sénégalais- dans le souci de respecter le droit fondamental du public à l’information.
Que reproche-t-on exactement à la chaîne de télévision ? Est-ce le fait d’avoir donné la parole sur le plateau à des journalistes émettant librement et sans ambages leurs opinions ou celui d’avoir rendu compte fidèlement, à travers l’image, de la situation sur le terrain ? Aucune des deux hypothèses émises ici ne saurait justifier la réaction du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.
Notre ministre de tutelle a clairement empiété sur les prérogatives dévolues au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). En juin 2023, Moussa Bocar Thiam, invoquant l’article 192 du Code de la presse, avait déjà infligé à Walf TV une suspension injuste d’un mois en raison de sa couverture des manifestations meurtrières qui ont suivi la condamnation à deux ans de prison ferme pour “corruption de la jeunesse” de l’opposant Ousmane Sonko.
Tout cela n’est ni plus ni moins qu’un acharnement traduisant une volonté d’imposer une ligne de conduite au groupe Walfadjiri. C’est donc peine perdue. Rien n’y fera.
Walfadjri n’a pas changé avec le temps malgré la censure. Au fil des années, le groupe est resté constant dans la défense de la démocratie. On ne peut hélas en dire autant pour les tenants du pouvoir d’aujourd’hui, opposants et fervents défenseurs de la liberté de la presse d’hier.
La révocation de la licence de diffusion de Walf TV, nouveau coup porté au pluralisme médiatique, représente le énième symbole du recul de la liberté de la presse et de la démocratie au Sénégal.
Nous vous avions vu venir avec les arrestations de journalistes et la multitude de charges purement factices censées les intimider.
Nous vous avions vu venir avec les restrictions d’Internet, pratique anti-démocratique d’un autre âge, pour empêcher les médias d’informer juste et vrai les citoyens en temps réel.
Nous vous avions vu venir avec les interruptions intempestives de la couverture des manifestations par les forces de l’ordre.
Leur harcèlement continu, destiné à préserver leurs bavures de l’archivage historique de nos appareils, ressemble à bien des égards à un désir de gouverner sans rendre compte.
L’empressement dans le retrait de la licence de diffusion de Walf TV trahit une hantise des voix discordantes au sein du pouvoir. Nous autres, journalistes et médias encore “épargnés » par cette tempête tyrannique, voyons comment elle avance depuis tant d’années, emportant avec elle nos acquis démocratiques.
Nous n’attendrons pas qu’elle veuille se tourner instinctivement vers une autre voix dans nos rangs. Nous sommes conscients de la nécessité de nous dresser comme un seul homme pour freiner la marche de politiques déterminés à prendre la direction inverse au train de l’Histoire démocratique du Sénégal.
Comme le travail de sape des principes sacro-saints de l’État de droit, d’aucuns souhaitent porter le coup fatal à une institution de la presse, témoin chancelant, mais sans faillir, des vacillements démocratiques au Sénégal.
Résister à cette folie liberticide n’est pas une question de choix, mais de survie pour la presse sénégalaise.
Monsieur le président de la République Macky Sall,
Nous n’ignorons guère que les démonstrations de zèle fort embarrassantes de votre ministre de la Communication, bras armé de la censure d’État, ne sauraient exister sans votre approbation.
Nous, signataires de cette pétition, exprimons notre soutien indéfectible à nos confrères et consœurs de Walf TV.
Nous exigeons immédiatement de l’État le rétablissement du signal de Walf TV et la fin du harcèlement des journalistes au Sénégal.
Il est primordial, en ces temps difficiles pour notre pays, que les journalistes s’unissent afin de faire face dignement aux multiples menaces qui planent sur la presse.
Ensemble, défendons la liberté d’expression, un des marqueurs d’une société démocratique.
Signataires
- Moussa NGOM, coordonnateur de La Maison Des Reporters
- Azil Momar LO, journaliste à La Maison Des Reporters
- Valdez ONANINA, journaliste à La Maison des Reporters
- Mame Gor NGOM, journaliste
- Souleymane DIASSY, journaliste à La Maison Des Reporters
- Khadim DIAKHATÉ, journaliste à Mediaactu
- Alioune Badara DIATTA, journaliste freelance
- Fana CISSÉ, journaliste à PressAfrik
- Oumy R. SAMBOU, journaliste freelance
- Ousmane SALL, journaliste à L’AS
- Abdou Khadir CISSÉ, journaliste
- Malamine MANÉ, journaliste à Sud FM
- Seydina Bilal DIALLO, journaliste à L’AS
- Mamadou Mbakhé NDIAYE, journaliste à L’AS
- Codou LOUME , rédactrice en chef à Oxyjeunes
- Mor AMAR, journaliste à EnQuête
- Amadou Camara GUÈYE, journaliste à EnQuête
- Ibrahima DIONE, journaliste à APA NEWS
- Salmane AF Sow, journaliste à Setanal Média
- Igor KOUTON, journaliste freelance
- Moustapha GUÈYE, journaliste
- Abdoulaye DIOP, journaliste à Sud FM
- Papa Alioune SARR, rédacteur en chef Iradio
- Babacar Guèye DIOP, journaliste Le Soleil
- Assane GUÈYE, journaliste à Walfadjri
- Aliou DIOUF, journaliste Le Soleil
- Thierno Malick NDIAYE, journaliste
- Cheikh Saad Bouh FALL, journaliste
- Khady SECK, journaliste
- Magatte GAYE, journaliste à l’Agence France-Presse (AFP)
- Abou SY, journaliste à L’AS
- Oumy NDOUR, journaliste
- AbdulLah BADJI, journaliste à La Maison Des Reporters
- Nawekun Paul DACOSTA, étudiant diplômé en journalisme, CESTI
- Oumar LO, journaliste de formation
- Binetou GUÈYE, journaliste
- Abdoulaye SECK, technicien vidéo à Seneweb
- Amy KEITA, journaliste freelance
- Yolande NDIAYE, journaliste à la RTS
- Cheikh DIOP, journaliste à Iradio
- Amadou Sabar BA, journaliste
- Marguerite Rosalie NDIAYE, journaliste
- Mélanie Aminatou SAMBOU, journaliste à Walfadjri
- Lamine BAYO, journaliste à Walfadjri et correspondant régional à Sédhiou
- Samba DIAMANKA, journaliste
- Amadou DIA, journaliste à Source A
- Babacar Ndaw FAYE, journaliste à BBC Afrique
- Pa Omar DRAMÉ, journaliste
- Youssoupha MINE, journaliste Vox Populi
- Babacar NGOM, journaliste à Walfadjri
- Mamadou Awa NDIAYE, journaliste à 7 TV
- Iba FAYE, journaliste
- Boubacar DIENG, journaliste à RFM
- Mamadou Lamine DIÉDHIOU, étudiant en L1 de journalisme – ISEG
- Moussa SECK, journaliste Le Quotidien
- Ousmane Ibrahima DIA, APS
- Moussa CISS, journaliste Les Échos
- Absa HANE, journaliste à Seneweb
- Abdoulaye CISSE, journaliste à Téranga Sénégal TV
- Samsidine DIATTA, journaliste à Actu221
- Abdou Khadr SECK, journaliste
- Omar Diakité Odia, journaliste-caricaturiste
- Amadou Dionewar FALL, technicien à Actu221
- Fatou DIENG, journaliste à Casamance actu Ziguinchor
- Pape Bocar MBOW, étudiant en journalisme au CESTI
- Ousmane Laye DIOP, journaliste de formation
- Seydina Ababacar Laye THIAW, technicien à Actu221
- Awa FAYE, journaliste
- Ibrahima NGOM, journaliste freelance
- Ousmane DEMBA, journaliste à Emedia Sédhiou
- Chérif Younouss DIATTA, cadreur à la Télé Futurs Médias (TFM)
- Sokhna Ndack MBACKÉ, journaliste
- Fatoumata Bintou BA, journaliste freelance
- Momar DIENG, journaliste
- Nina Penda FAYE, journaliste
- Aminatou M. DIOP, journaliste
- Abdoulaye MBOW, journaliste
- Awa Diop NDIAYE, journaliste à Walfadjri
- Souleymane DIOP, journaliste, Conseiller Technique au Coud
- Migui Marame NDIAYE, président de la CJRS
- Sokhna Astou DIOUF, journaliste freelance
- P. Babacar NDOUR, journaliste
- Hawa Bousso, journaliste
- Ndèye Marième NDIAYE, Journaliste à Sud FM
- Diomma DRAMÉ, journaliste freelance
- Ama DIENG, ancien de Walf Quotidien
- Momar DIONGUE, journaliste
- Ibrahima Lissa FAYE, journaliste
- Souveibou SAGNA, journaliste
- Abdoulaye DIOP, journaliste à Mboro FM
- Cheikh NDIAYE, journaliste
- Talla DIENG, journaliste
- Ousmane DIALLO, journaliste
- Kran Lansana SADIO, cadreur, monteur à GMS
- Mamadou SOW, journaliste à La Vallée Info
- Hadiya TALLA, journaliste à La Vallée Info
- Oumar FÉDIOR, journaliste Le Soleil
- Mor Talla GAYE, journaliste GFM
- Mamadou Oumar “Moka” KAMARA, journaliste Le Soleil
- Abdoulaye DABO, journaliste
- Mamadou Ndiaye BA, journaliste à Évidence
- Amadou Bator DIENG, journaliste, fondateur Kirinapost
- Adama DIOUF, journaliste et éditorialiste à Xalima
- Diouma SOW, journaliste
- Cheikh Gora DIOP, journaliste
- Lansana DIANDY, journaliste freelance
- Alassane DIÉDHIOU, journaliste et technicien des médias
- Hawa BARRY, journaliste à la RMD
- Khaly DIAMÉ, cadreur à TFM Sédhiou
- Papa Fara GNING, journaliste à la TFM
- Anta NDIAYE, journaliste Wiwsport.com
- Amadou CISSÉ, journaliste à Oxy7.net
- Fara Thierno MENDY, journaliste à la RMD
- Faydy DRAMÉ, journaliste
- Angélina GOMIS, journaliste à Leral
- Adjoua Rokhya Agnili BASSÈNE, journaliste
- Binta NDIAYE, étudiante en journalisme
- Abdourahmane DIALLO, journaliste à APA NEWS
- Cheikh Hassana FALL, journaliste
- Ndèye Thiaba SAMBA, étudiante en journalisme
- Abdou SALL, journaliste
- Abdou DIOUF Junior, journaliste, fondateur d’Africa Petromine et président de AJTREPE
- Abdoulaye DIAO, journaliste au quotidien L’Info
- Lamine DIÉDHIOU, journaliste à Toutinfo TV
- Mbaye THIANDOUM, directeur de publication de L’info
- Yacine DIÈYE, journaliste à L’AS TV
- Saër SY, journaliste à L’Observateur
- Massène DIOP, journaliste
- Djiby MBAYE, journaliste
- Alimatou SARR, journaliste à RFM
- Jules DIATTA, étudiant en journalisme
- Mamadou Salif DIENG, journaliste
- Khadydiatou SAKHO, journaliste
- Ndèye Fatou Diery DIAGNE, journaliste
- Abdou Khadir SECK, journaliste Le Soleil
- Ayoba FAYE, coordonnateur adjoint de Walf Net
- Fatou Sanda NDIAYE, journaliste à Afia FM.
- Daouda SOW, journaliste
- Mame Mbagnick DIOUF, journaliste
- Seynabou BA, journaliste à Diotali Xibar
- Ousmane SOW, journaliste Le Quotidien
- Mbayang Sarr FAYE, journaliste
- Aissata NDIATHIE, journaliste à Emedias
- Mamadou DIAGNE, journaliste RFM
- Ouleymatou DIALLO, journaliste OUEST TV
- Nando Cabral GOMIS, journaliste Sud Quotidien
- Mouhamed KANDJI, journaliste Emedias
- Assane FALL, journaliste Le Soleil
- Soulé DIA, journaliste Agence France-Presse (AFP)
- Salif SAKHANOKHO, journaliste indépendant
- Serigne Mbaye DRAMÉ, journaliste à l’APS
- Mody GAYE , journaliste freelance
- Amadou Tidiane GAYE, journaliste
- Niouma Ardo BA, journaliste, directrice radio Safina
- Fatimata Bintou BA, journaliste Emedia
- Mamadou Diallo, journaliste Sport News Africa
- Gansiry Seck, journaliste à la RMD
- Abraham Paul POUYE, journaliste Emedia
- Falilou MBALLO, journaliste à Bés Bi
- Seynabou FALL, journaliste Source A
- Souleymane KANE, journaliste
- Ibrahima DIALLO, journaliste à Sud Quotidien
- Denise Zarour MEDANG, journaliste à Sud Quotidien
- Oulimata FALL, journaliste
- Ousseynou SOW, journaliste, correspondant Emedia à Tambacounda
- Moustapha SALL, journaliste Sud FM Mbour
- Moustapha DIAKHITE, journaliste
- Mame Penda NDIAYE, journaliste freelance
- Malick SY, journaliste
- Balla Moussa CAMARA, étudiant L3 de journalisme à E-jicom
- Kensio AKPO, journaliste de formation
- Katy MBENGUE, journaliste
- Adama Aïdara KANTÉ, journaliste à Bés Bi
- Maxime DIASSY, journaliste à Bés Bi
- Oumar DEMBÉLÉ, journaliste
- Adji Ndèye Couna DIÈYE, journaliste à Walfadjri
- Lamine Mandiang DIÉDHIOU, journaliste à Bés Bi
- Adama DIOUF, journaliste à Xalima
- Diouma SOW, journaliste à Xalima
- Alioune MBAYE, journaliste à Xalima
- Moïse DIA, journaliste à Kirinapost
- Mamadou SECK, journaliste à Kirinapost
- Khady GADIAGA, journaliste à kirinapost
- Abdoulaye DIOP, journaliste à 24 Heures
- Mapaté NIANG, journaliste
- Fatima Zahra DIALLO, journaliste EnQuête
- Aminata TRAORÉ, journaliste indépendante
- Papa Moussa SEYDI, journaliste OuestafNews
- Abdoulaye WADE, journaliste
- Mamadou Ramata DIALLO, journaliste
- Aminata SARR, journaliste Seneweb
- Salla GUEYE, journaliste
- Serigne Saliou NDIAYE, technicien vidéo, Alpha News
- Samba BARRY, journaliste WalfQuotidien
- Charles Gaiky DIENE, journaliste WalfQuotidien
- Jean Pierre SAMBOU, journaliste
- Ousmane THIANE, journaliste Lii Quotidien
- Boury DIAKHATE, journaliste freelance
- Pape Ibrahima NDIAYE, journaliste
- Aïcha Doucouré NDIAYE, journaliste 24 Heures
- Alpha Ousmane NDIAYE, journaliste 24Heures
- Suzanne SY, journaliste
- Cheikh Mbacke DIOUF, infographiste 24Heures
- Adama DIOP, journaliste à la Listab
- Moussa DIA, journaliste
- Eugène KALY, journaliste Le Soleil
- Ousseynou Owens NDIAYE, journaliste
- Émile DASYLVA, journaliste à WalfQuotidien
- Ansoumana DASYLVA, journaliste au Groupe Médias du Sud
- Mamadou KANTÉ, journaliste à 7TV
- Djiby DEM, journaliste
- Babacar Touré KEWOULO
- Khalil Dieme Le Réveil
- Cheikh Fall, journaliste Kemane Tv
- Adama Diop journaliste
- Moustapha DIOP, directeur de la radio et de la télévision du Groupe Walfadjri
- Ndeye Khoudia DIENG, journaliste
- Mamadou Ndiaye, journaliste à ussein fm kaffrine
- Abdoulaye TOURÉ, Journaliste à Ouest Tv
- Malick GAYE, journaliste
- Magib Gaye, journaliste à Walfadjri
- Borso Tall, journaliste freelance
- Cheikh KÉBÉ, Journaliste
- Fatimétou Bocoum, étudiante L3 en journalisme & communication à E-jicom
- Aïssatou DIOP, journaliste à l’As Quotidien
- Elhadji Badara Ndao, journaliste walf
- Seynabou Diamanka, étudiante en journalisme et communication, E-jicom
- Ndiol Maka Seck, Le Soleil
- Serigne Diop Imprimeur au CESTI
- Birame Faye, journaliste
- IDY NIANG, Journaliste Enquête
- Maguette Seye Journaliste à Walf quotidien
- Mamadou Salif Dieng, journaliste et Chargé de communication
- IBRAHIMA DIALLO, étudiant 1ère année journalisme CESTI
- Serigne Saliou Seck Journaliste à Actu221
- Mairame Fatou Lballa Sylla étudiant deuxième journalisme /CESTI
- Bacary CISSÉ, correspondant 7TV Dakar banlieue
- Coumba Ngom FAYE, journaliste à Lux FM Mbour
- Abdoulaye DIOP, journaliste à la TFM
- Aichatou PAM, journaliste à Bambilor FM
- Rosita MENDY, journaliste à Rewmi Quotidien
- Mariama DIÉMÉ, journaliste Le Soleil
- Habibatou TRAORÉ, journaliste à Yoor-Yoor Bi
- Ndèye Khady DIOUF, journaliste Les Échos
- Hawa Mamoudou KONATÉ, journaliste à la 2STV
- Fatou SY, journaliste Le Soleil
- Seydina Babacar LÔ, journaliste à Maderpost
- Barro Amadou BA, journaliste à RFI
- Amadou BARRY, journaliste à Emedia
- Assane DIAGNE, journaliste
- Demba DIENG, journaliste Le Soleil
- Chamsidine SANÉ, journaliste
- Mame Malick TOURÉ, journaliste
- Mame Diarra DIENG, journaliste à l’AS
- Rama WADE, journaliste à Vox Populi
- Oumar Bayo BA, journaliste
- Aminata Thiam, Journaliste
- Coumba SEYE, étudiante en journalisme au CESTI
- Anta Gaye NDOYE, étudiante en journalisme au CESTI
- Hawa Haby THIAM, étudiante en journalisme au CESTI
- Mariama BARY, étudiante en journalisme au CESTI
- Papa Ismaila Dieng, journaliste.
- Bakary Konté journaliste GFM SEDHIOU
- Mohamed Madiba Diaby Sagna, Journaliste à GMS ZIGUINCHOR
- LAMINE BAYO JOURNALISTE AU GROUPE WALFADJRI.
- Ndar Mathieu Faye, journaliste RECORD
- Babacar Willane, journaliste