En Afrique, en particulier au Sénégal, les sachets en plastique de petite taille sont omniprésents. Ils sont utilisés pour contenir de l’eau et d’autres boissons, puis jetés dans l’environnement.

Ces sachets en plastique sont courants dans plusieurs pays africains, mais certains, comme le Kenya et le Rwanda, les ont interdits en raison de leur impact environnemental. Le Sénégal a également adopté une loi similaire en 2020, bien que les sachets d’eau aient été exemptés de cette interdiction. En conséquence, ces sachets finissent par polluer les rues, les plages et les eaux, contribuant aux inondations et aux problèmes environnementaux.

Les sachets en plastique mettent environ 400 ans à se décomposer en microplastiques et provoquent des obstructions et des dégagements toxiques lorsqu’ils sont brûlés. Cependant, leur interdiction totale a été assouplie en raison des réalités socio-économiques du pays, notamment l’impact du Covid-19 sur la population. La fabrication et la distribution de ces sachets offrent des emplois à de nombreuses personnes.

Malgré les questions sur l’hygiène et la qualité de l’eau contenue dans ces sachets, la production se poursuit, avec de nombreuses petites unités de fabrication opérant sans respecter les règles d’hygiène. La facilité et le faible coût d’entrée dans cette activité en font une source de revenus pour de nombreuses personnes.

Source : Africanews / AFP