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OPINION – « Recours contre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye : Amadou tombe ridiculement si bas », Par Salmane Sow
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Si le ridicule tuait dans ce pays, ne serions-nous pas aujourd’hui dans un deuil national pour les obsèques du regretté Premier ministre Amadou Ba ? Avec ces recours enfantins, anecdotiques et mal fondés contre des adversaires politiques pour la présidentielle à venir, il se rabaisse et plonge dans les abysses d’un contentieux électoral où il sera mille fois perdant et sa réputation n’en sortira pas indemne.
« L’odieux est la porte de sortie du ridicule ». Hugo n’aurait pas tort sur cette citation qui s’applique bien au cas du candidat de BBY. Dans son recours intenté contre les candidats Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye, l’impopulaire candidat de la mouvance présidentielle tente de se défaire de deux sérieux adversaires. Quelle manière peu pudique !
L’enjeu pour lui c’est sa peau, son rang et son futur politique. Mais malheureusement mal conseillé ou tout simplement nul, il se fourvoie et prend le chemin du mal avec des actes politiques répugnants qui le déshonorent.
Sans entrer dans le droit et ses dérivés pour voir le caractère nul et infondé de ses recours aux aveux d’échec, il convient de relever dans la forme des mensonges et raccourcis impardonnables pour quelqu’un qui dirige le gouvernement du pays qu’il espère diriger dans deux mois.
Pour les deux candidats, les motifs de recours sont les mêmes dans les libellés : « «Appartenance à une entité politique dissoute; Production de fausses pièces devant le conseil constitutionnel; Coalition irrégulièrement constituée; Non appartenance au parti ou à la coalition qui l’a investi» ».
Revenant sur le recours intenté contre sa candidature, le Dr Cheikh Tidiane Dieye a tout simplement balayé les allégations de Amadou qui frisent le ridicule.
Pour illustrer et étayer l’argument selon laquelle Dr Cheikh Tidiane Dieye est membre d’un parti dissous, PASTEF, le candidat de BBY s’est amusé de présenter une photo de lui en compagnie de Ousmane Sonko. Combien sont-ils dans ce pays à avoir des photos avec Ousmane Sonko ? Si on suit sa logique irréfléchie, même le président de la République serait membre de (l’ex ) PASTEF. C’est tout simplement ridicule et pitoyable.
Toujours dans sa mauvaise foi et son inculture linguistique, il reproche au Dr Cheikh Tidiane Dieye l’emploi du terme « indissociable » en parlant des rapports entre le « PASTEF » et son mouvement politique « Avenir Sénégal Bi nu Bëgg« .
Ce passage extrait du discours de Cheikh Tidiane Dieye, tenu à Bordeaux, lors d’un meeting du parti dissout PASTEF a traumatisé Amadou. Sa trouille est depuis devenue plus grande.
Après une confusion sur le caractère de l’indissociabilité entre deux partis partageant les mêmes valeurs politiques, le Premier ministre Amadou Ba censé maitriser la carte administrative des conseils départementaux du Sénégal ignorait gravement que Cheikh Tidiane Dieye n’est pas à la tête du département de Ziguinchor.
Ignorance ou mensonge intentionnel dans le but de manipuler, force est de constater que chez le candidat Ba ça vole très bas.
Pour le cas des arguments contre la candidature de Bassirou Diomaye Faye, des juristes en ont fait débat bien avant le passage au crible de sa candidature par les membres du Conseil Constitutionnel. Ces derniers n’ignorent pas du tout la situation de Bassirou Diomaye Faye. S’ils ont validé sa candidature après avoir obtenu le nombre de parrains demandés c’est qu’il n’y a rien à signaler dans son dossier. RAS. Comme on dit.
Aveuglé par la peur d’affronter un membre du PASTEF, Amadou Ba qui rêvait d’un chemin balisé jusqu’au palais avec des candidats à sa taille de géant au pied d’argile, est dans la tourmente d’une défaite humiliante.
Avec ses avocats, sûrement pas les plus mûrs, ils ont laissé de côté le code électoral et la loi de 1981 qui parle de la dissolution des partis politiques, pour aller chercher des amalgames avec l’article 821 du Code des obligations civiles et commerciales sur la dissolution des associations sportives, culturelles, populaires, éducatives etc. Encore des légèretés venant d’un candidat impopulaire au poids léger qui par KO sera défait facilement quel que soit le scénario.
Par Salmane AF SOW
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Opinion | La tendance d’aujourd’hui
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Le coût de la vie est très élevé. Tout est devenu cher aujourd’hui. Assurer les besoins de sa famille devient un véritable chagrin. Les parents passent leur temps à chercher des solutions pour faire face à cette situation.
Cependant, on constate que dans beaucoup de maisons ou d’appartements, la plupart du temps, il n’y a presque personne pour s’en occuper. Le matin, tout le monde part vaquer à son travail jusqu’à la soirée, où ils rentrent tous. Les enfants, eux, passent leur journée à l’école.
Quelle en serait la cause ?
D’après beaucoup de nos interlocuteurs, cela est lié à l’évolution de la société. Depuis que des systèmes comme la parité ont été instaurés, les femmes ne veulent plus rester à la maison. De plus, beaucoup d’entre elles n’ont pas trouvé de travail décent.
D’autres expliquent que cela provient de la surcharge financière pesant sur les époux, qui ne peuvent plus subvenir aux besoins personnels de leur femme à cause du coût élevé de la vie. En plus des besoins prioritaires de la maison — factures d’eau et d’électricité, scolarité des enfants, et le loyer —, ces charges rendent les finances très serrées.
Certains vont plus loin en affirmant que certains hommes consacrent une partie de leur argent aux besoins de leurs maîtresses, au détriment de l’essentiel pour leur famille.
De leur côté, beaucoup d’hommes expliquent que les attentes des femmes sont devenues trop importantes, incluant à la fois les priorités de la maison et des dépenses personnelles. Cela, selon eux, serait une des causes de la pression financière accrue dans les foyers.
Par ailleurs, certaines femmes déclarent que les hommes ne peuvent plus assumer seuls les responsabilités familiales. Elles estiment que ce que leurs maris leur donnent chaque mois pour les dépenses de la maison est insuffisant. Les prix des produits sur le marché sont très élevés, ce qui les pousse à chercher un travail pour contribuer aux dépenses et compléter les besoins du foyer.
Une tendance qui se généralise
Tous ces propos recueillis montrent que les personnes sont déterminées à assumer les responsabilités familiales face à cette situation de cherté de la vie. Cependant, cette tendance semble s’amplifier dans notre société.
Ne devrions-nous pas réfléchir dès maintenant à des solutions pour notre avenir, en planifiant et en travaillant pour devenir autonomes et être nos propres patrons ?
Fatima Zahra Diallo