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Présidentielle 2024 au Sénégal : Au final, 20 candidats seront en lice !
Le Conseil Constitutionnel, dans sa décision du 20 janvier 2024, a rendu publique la liste définitive des candidats devant briguer le suffrage des électeurs. Au final, ils seront 20 candidats pour la présidentielle du 25 février. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko et Karim Wade n’y figurent pas.
Le Conseil Constitutionnel a statué et tranché sur les recours déposés par les candidats recalés et ceux de Thierno Alassane Sall et Amadou Ba. Après la publication le 12 janvier dernier d’une première liste de 21 candidats à la présidentielle, les sept membres du Conseil Constitutionnel ont finalement arrêté la liste à 20 candidats.
Tout comme Ousmane Sonko écarté finalement pour perte d’inéligibilité du fait de sa condamnation de six mois avec sursis sur l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang, Karim Meissa Wade voit son ambition présidentielle brisée.
Le recours déposé par Thierno Alassane Sall évoquant sa double nationalité au moment du dépôt des dossiers est passé par là. Son dossier a été jugé » irrecevable sur la foi d’une déclaration sur l’honneur inexacte au moment du dépôt ».
Le Conseil Constitutionnel indique que les effets du décret consacrant la perte de sa nationalité du 16 janvier 2024 et publié lendemain au journal officiel Français ne sont pas rétroactifs.
Ayant intenté un recours contre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, le candidat de BBY, a vu ses recours rejetés. Ce qui entraîne la participation du parti dissous PASTEF à l’élection du 25 février avec Bassirou Diomaye Faye actuellement en prison.
Fact-Checking
Note d’analyse de septembre 2024 sur la désinformation : tendances sur les réseaux sociaux en Afrique de l’Ouest francophone
« Cette quatrième note sur les tendances de la désinformation met en lumière les principaux narratifs observés au Mali et au Sénégal au cours du mois de septembre 2024, dans le cadre d’une collaboration entre trois médias.
En septembre, le Mali a été marqué par plusieurs événements dramatiques, dont les attaques terroristes survenues à Bamako le 17 septembre, à quelques jours des célébrations de l’indépendance. Ces actes ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, déclenchant un flux massif de publications, souvent marquées par des propos stigmatisants et des
accusations entre communautés. Les messages de désinformation ont rapidement circulé, amplifiant les tensions et favorisant la propagation de rumeurs autour des auteurs et des motivations de ces attaques.
Au Sénégal, l’actualité de septembre a également été dominée par des polémiques politiques et sociales, notamment autour des élections législatives prévues en novembre prochain. La campagne, les sorties des candidats majeurs, alimentent des débats en ligne. Les discours sur les réseaux sociaux oscillaient entre solidarité et critique virulente des acteurs politiques. »
A lire dans le rapport complet ci-dessous réalisé par Tama Média, La voix de Mopti et Sétanal Média, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dans le cadre du projet « Jumelage entre initiatives francophones de lutte contre la désinformation ».