Actualité
L’armée malienne prend le contrôle d’Anéfis suite aux affrontements avec le CSP-PSD.
Dans le nord-est du Mali, les affrontements entre l’armée malienne et les rebelles de la coalition CSP-PSD se sont intensifiés. Le samedi, les rebelles ont annoncé qu’ils avaient quitté leurs positions près d’Anéfis, située à 112 km de Kidal. Pendant ce temps, les Forces armées maliennes ont affirmé avoir pris le contrôle de cette ville stratégique.
Les troupes régulières maliennes ont récemment pris le contrôle d’Anéfis, une localité stratégique, selon un porte-parole de l’armée. Cependant, les ex-rebelles, regroupés au sein de la coalition CSP-PSD, affirment avoir quitté leurs positions à Anéfis pour protéger les civils et accusent les mercenaires russes de la société Wagner et les troupes maliennes d’exactions contre la population civile.
L’attention se tourne désormais vers Kidal, située plus au nord-est et toujours sous le contrôle des ex-rebelles, ainsi que vers les localités d’Aguelok et de Tessalit. L’objectif officiel de l’armée malienne est de reprendre le contrôle de toutes les zones précédemment occupées par la Minusma, qui doit se retirer du Mali à la fin de l’année.
Les observateurs craignent de nouveaux affrontements sur le terrain entre les parties en conflit.
Source : RFI
Fact-Checking
Note d’analyse de septembre 2024 sur la désinformation : tendances sur les réseaux sociaux en Afrique de l’Ouest francophone
« Cette quatrième note sur les tendances de la désinformation met en lumière les principaux narratifs observés au Mali et au Sénégal au cours du mois de septembre 2024, dans le cadre d’une collaboration entre trois médias.
En septembre, le Mali a été marqué par plusieurs événements dramatiques, dont les attaques terroristes survenues à Bamako le 17 septembre, à quelques jours des célébrations de l’indépendance. Ces actes ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, déclenchant un flux massif de publications, souvent marquées par des propos stigmatisants et des
accusations entre communautés. Les messages de désinformation ont rapidement circulé, amplifiant les tensions et favorisant la propagation de rumeurs autour des auteurs et des motivations de ces attaques.
Au Sénégal, l’actualité de septembre a également été dominée par des polémiques politiques et sociales, notamment autour des élections législatives prévues en novembre prochain. La campagne, les sorties des candidats majeurs, alimentent des débats en ligne. Les discours sur les réseaux sociaux oscillaient entre solidarité et critique virulente des acteurs politiques. »
A lire dans le rapport complet ci-dessous réalisé par Tama Média, La voix de Mopti et Sétanal Média, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dans le cadre du projet « Jumelage entre initiatives francophones de lutte contre la désinformation ».