Actualité
Présidentielle 2024 : Birima Mangara déclare que « aucun candidat ne devrait prétendre gagner au premier tour »
Dans son discours, l’ancien ministre du Budget et candidat à la présidentielle de 2024, Birima Mangara, a affirmé qu’aucun candidat ne devrait s’attendre à remporter l’élection dès le premier tour, soulignant qu’Amadou Bâ, candidat de la coalition au pouvoir, n’était pas son adversaire direct. Mangara a souligné qu’il travaillait pour franchir l’étape du parrainage et accéder au premier tour, puis au second tour, tout en insistant sur l’humilité nécessaire dans le contexte politique actuel du Sénégal.
Il a également noté que le second tour est devenu une réalité incontournable dans les élections présidentielles en Afrique, en particulier au Sénégal. Birima Mangara est convaincu de sa victoire le 25 février 2024 et a déclaré qu’il ne se lançait pas en politique pour être un simple figurant, mais pour mériter sa place au premier tour et espérer une victoire dès ce stade.
En réponse à une question sur un éventuel ralliement derrière Amadou Bâ, Mangara a affirmé qu’il était venu en politique en tant que son propre chef et n’avait pas de patron.
source: PressAfrik
Fact-Checking
Note d’analyse de septembre 2024 sur la désinformation : tendances sur les réseaux sociaux en Afrique de l’Ouest francophone
« Cette quatrième note sur les tendances de la désinformation met en lumière les principaux narratifs observés au Mali et au Sénégal au cours du mois de septembre 2024, dans le cadre d’une collaboration entre trois médias.
En septembre, le Mali a été marqué par plusieurs événements dramatiques, dont les attaques terroristes survenues à Bamako le 17 septembre, à quelques jours des célébrations de l’indépendance. Ces actes ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, déclenchant un flux massif de publications, souvent marquées par des propos stigmatisants et des
accusations entre communautés. Les messages de désinformation ont rapidement circulé, amplifiant les tensions et favorisant la propagation de rumeurs autour des auteurs et des motivations de ces attaques.
Au Sénégal, l’actualité de septembre a également été dominée par des polémiques politiques et sociales, notamment autour des élections législatives prévues en novembre prochain. La campagne, les sorties des candidats majeurs, alimentent des débats en ligne. Les discours sur les réseaux sociaux oscillaient entre solidarité et critique virulente des acteurs politiques. »
A lire dans le rapport complet ci-dessous réalisé par Tama Média, La voix de Mopti et Sétanal Média, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dans le cadre du projet « Jumelage entre initiatives francophones de lutte contre la désinformation ».