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Lettre ouverte : Son Excellence, Mr Assimi GOITA, Président du Mali, Mr Macky SaLL, Président du Sénégal

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Excellences, Messieurs les Présidents,

Je viens très respectueusement, en tant que citoyen sénégalais et ressortissant de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), porter à votre attention la situation délétère qui prévaut au niveau des postes frontières du Sénégal et du Mali.

Les faits que je vous relate dans la présente sont d’une extrême gravité, parce qu’il ne s’agit pas d’incidents isolés. Bien au contraire, les comportements que je compte vous décrire ci-dessous sont devenus une habitude installée depuis trop longtemps.

A force de silence coupable, si la situation perdure encore, les relations de bon voisinage que nos populations entretiennent, de part et d’autre de la frontière, peuvent se détériorer. Pire, l’objectif d’intégration des pays membres de la CEDEAO est fortement compromis. En effet, la Carte d’identité CEDEAO, l’un des piliers de l’intégration sous-régionale voulue tant par les Etats que les populations des Etats membres, est censé, selon notre entendement, permettre la libre circulation des personnes, à l’intérieur de la zone.

Et pourtant, Messieurs les Présidents, les polices des frontières de nos deux pays, au niveau de Kidira, du côté du Sénégal et au niveau de Diboly, du côté du Mali, n’agissent pas dans cet esprit. En effet, s’il est louable que des polices soient installées aux frontières, afin de garantir la sécurité des bien et des personnes et assurer la sauvegarde de nos frontières, il n’est pas compréhensible que ces contrôles aient fini par devenir le prétexte qui permet aux garants de notre sécurité de procéder à un racket, pur et simple, des populations.

Messieurs les Présidents, comment définir autrement les sommes d’argent extorquées par les forces de police des deux Etats, à l’occasion du passage des frontières ?

Je vais illustrer cette scandaleuse situation par mon vécu personnel, mais largement partagé par mes compatriotes et mes voisins de l’autre rive de la Faléme :

1) Le 9 novembre 2022, en compagnie de ma nièce, je me suis rendu à Kayes pour rendre visite à des membres de notre famille qui y sont hospitalisés. A Diboly, nous avons pris un transport en commun. A la sortie de Diboly, au poste de police, un agent nous a réclamé nos pièces d’identification, que nous lui avons immédiatement remis. Puis Il nous a demandé de le suivre, ce à quoi nous avons obtempéré. Dans son bureau, l’agent nous a réclamé un ticket que l’on devait, selon lui, nous avoir fourni au premier poste de police de Diboly jouxtant le pont qui traverse la Falemé et reliant les routes nationales 1 des deux pays. J’ai expliqué que nous étions bien passés par ce poste, mais que personne ne nous en avait fais cas. J’explique que ledit ticket étant indispensable pour voyager, le transporteur aurait dû nous l’exiger au moment où nous achetions nos titres de transport et qu’il ne l’avait pas fait. Ma nièce a fini par prendre un taxi moto pour retourner au premier poste de police chercher le fameux ticket. A son retour, elle m’a fait savoir qu’on lui a fait payer 5000 Fcfa ; mais le reçu qui lui a été remis ne mentionnait que 1000 Fcfa. Ce ticket présenté aux agents au niveau du poste de police, à la sortie de Diboly, ne nous a pas été restitué. Avec une telle pratique, de fait, le voyageur ne dispose d’aucun justificatif et n’est pas informé de l’objet de son paiement. Dans ces conditions, il lui est impossible de faire d’éventuelles réclamations ou des recours. J’ai trouvé cela anormal.

2) Après la visite de mes parents hospitalisé, j’ai repris, le même jour, seul, le chemin du retour par un transport en commun. Au poste de police situé à la sortie de Kayes, un policier a réclamé à tous les passagers leurs pièces d’identification. Chaque passager s’est exécuté. L’agent a rendu leurs pièces aux voyageurs de nationalité malienne. Il nous a demandé, un autre sénégalais et moi-même de le suivre. Ce que nous avons fait. Arrivés dans leurs locaux, il a introduit mon compatriote dans un bureau et m’a demandé de me présenter devant une fenêtre ouverte. A l’intérieur se trouvaient deux agents. L’un des agent a pris une pièce et a appelé Mr Opa Guiro. Je lui réponds que c’est moi. Il m’a alors réclamé de payer 3000 Fcfa . Après lui en avoir demandé la raison, il a rétorqué que je devais aller le demander aux agents de la police des frontières du Sénégal. Je lui ai fait savoir que ce ne sont pas ces derniers qui me réclament présentement 3000 Fcfa mais lui. J’ai précisé que si j’avais face à moi les agents de la police des frontières du Sénégal et qu’ils me réclamaient cette somme, j’allais également leur en demander la raison. Puis, je lui dit que je suis disposé à m’acquitter des 3000 Fcfa en contrepartie d’un document attestant de ce paiement et mentionnant les raisons de cette pénalité. J’ai fait cette proposition en espérant qu’il l’accepterait. Au cas contraire, je pourrai légitimement voir mes doutes se confirmer, quant à la légalité de ces paiements. C’est alors qu’il m’a réclamé mon certificat de vaccination contre la COVID. Je lui ai rappelé qu’au nom de l’égalité des citoyens, il aurait dû le réclamer à tous ceux qui passent par son poste de garde et pas à moi seul. Sa réponse fût qu’il était libre de le réclamer à qui il veut. Je lui ai rappelé qu’en agissant ainsi, il pratique une discrimination infondée et qu’il n’applique pas correctement les lois et les règlements qui sont par essence impersonnels. Ensuite, j’ai indiqué que je suis en possession de mon certificat de vaccination sous forme électronique que j’ai voulu lui montrer. Il a alors exigé que ledit certificat lui soit présenté sous forme papier. Etonné de sa réponse, je lui ai indiqué que jusqu’à ce jour, à toutes les frontières que j’ai traversées, je le présentais sous forme électronique y compris dans les aéroports internationaux. Il m’a demandé à plusieurs reprises de me mettre de côté ; ce que j’ai catégoriquement refusé. En effet, étant dans mon bon droit, il s’agissait pour la personne en face de moi de prolonger mon arrêt au poste de police, retarder ainsi toutes les personnes voyageant dans le même véhicule que moi. En agissant ainsi, il pensait probablement me mettre en mal avec mes compagnons de voyage. Il s’agissait également de mettre à l’épreuve ma patience. Ayant enfin compris que je ne céderai pas, il a fini par me remettre mes documents et nous laisser partir, sans autre formalité.

Par ailleurs, contrairement à moi qui ai chaque fois refusé catégoriquement d’obtempérer, ils ont fait payer mon compatriote à trois reprises et à chaque fois, 5000 Fcfa. Une première fois à la sortie de Kayes, une deuxième fois à l’entrée de Diboly et une troisième fois à la sortie de Diboly pour aller à Kidira. Aucun de ces paiements n’a fait l’objet d’attestation d’acquittement ni de justification. Mon compatriote s’appelle Amadou Ly, il réside à Ndouloumadji Dembe, commune de Nabadji Civol et est titulaire de la carte d’identité nationale No 1 L03 2017 00927.

Je dois rappeler que les situations décrites ci-dessus ne sont pas des cas particuliers. Je tiens à souligner qu’il ne s’agit pas d’un simple incident isolé. Bien au contraire, ces comportements déplorables, constituent un racket scandaleux dont sont victimes les populations au quotidien, notamment frontalières. Organisées quasiment en bande mafieuse, les polices des frontières des deux Etats, se comportent de manière inique avec les populations qui subissent ces injustices. Et pire, leurs bourreaux sont ceux-là même qui auraient dû les en préserver.

Il ressort du vécu de mes compatriotes et voisins de l’autre rive, qu’il existerait une sorte de MAFIA de la police des frontières qui raquette impunément nos deux populations de chaque côté de la frontière.

Il m’a par exemple été rapporté par des personnes qui en ont été victimes ou témoins, que pendant les épisodes de fermeture de la frontière à l’occasion de la pandémie de la COVID et durant la période des sanctions de la CEDEAO, pour se rendre à Kayes ou venir à Kidira, il ne fallait pas moins de 40 000 Fcfa pour franchir la frontière. En effet, chaque voyageur devait payer 10 000 Fcfa pour sortir de Kidira et 10 000 Fcfa pour sortir de Diboly. Il devait encore débourser 10 000 Fcfa pour entrer à Diboly et 10 000 Fcfa pour entrer à Kidira. Soit 40 000 Fcfa au total au niveau de ces deux postes frontières.

Cette situation est d’autant plus scandaleuse que le coût du transport en commun entre Kidira et Kayes n’est que de 3 000 Fcfa.

Excellences, Messieurs Les Présidents GOITA et SALL, j’ai tenu humblement à attirer votre attention sur ces comportements, qui semblent anodins alors qu’ils sont lourds de danger. En effet, en mettant l’accent sur la recherche effrénée d’argent, ces agents stationnés aux postes frontières en viendraient presque à oublier leur mission première , à savoir veiller à la sécurité de nos pays et des populations. Pour preuve, la saisie le 31 octobre 2022 de 300kg de cocaïne par la douane sénégalaise à Kidira, pour une valeur estimée à 2,4 millards de francs CFA, sur un véhicule en provenance du Mali et qui est pourtant passé par la police des frontières de Diboly.

Cet événement montre suffisamment le danger qui pèse sur notre sécurité, si les agents en charge sont davantage intéressés par le racket systématique des citoyens. Dans ces conditions, nul ne peut exclure que des personnes malintentionnés puissent corrompre nos polices des frontières avec toutes les conséquences désastreuses que cela pourrait entraîner pour la sécurité de nos deux pays. À cela s’ajoute le fait que, par ces pratiques, nos forces de sécurité s’aliènent la collaboration des populations qui sont leurs premiers partenaires et les plus efficaces en matière de renseignements dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et le terrorisme notamment.

Je tiens tout de même à saluer la prompte et énergique décision de Monsieur le Président Assimi GOITA qui avait dépêché au mois d’octobre 2022 le Gouverneur de Kayes à Diboly pour faire cesser immédiatement les paiements réclamés aux voyageurs par la police des frontières de Diboly. Les populations s’étaient opposées à la police des frontières du Mali qui exigeait le paiement par un passager d’un bus malien la somme de 15000 Fcfa. Malheureusement, bien que ces pratiques déplorables aient cessé pendant un certain temps, elles ont repris avec plus d’ingéniosité et d’intensité.

Avant de terminer, Vous me permettrez, Messieurs les Présidents, de faire quelques suggestions qui pourront, peut-être, apporter un début de solution à cette situation qui gangrène la police des frontières de nos deux pays :

1. Faire afficher de manière très lisible et visible les documents à présenter obligatoirement à la police des frontières, les types de redevances, taxes ou tous paiements obligatoires à l’entrée et à la sortie des frontières.
2. Faire une large diffusion de ces informations par l’utilisation de tous les supports et moyens de communication.
3. Autoriser les organisations de la société civile au niveau des postes frontières à être des organes de veille, d’alerte et d’assistance aux populations.
4. Diligenter périodiquement des inspections et des contrôles inopinés et anonymes au niveau des postes frontières ainsi que le long de l’axe Dakar-Bamako.

Les populations comptent beaucoup sur votre haute bienveillance pour faire cesser ces pratiques indignes et déshonorantes pour l’institution que constitue la police des frontières. Celle-ci doit être plus soucieuse de la sécurité de nos pays et de nos populations, veiller davantage à cultiver une bonne collaboration avec les populations pour en faire des partenaires dans la lutte contre l’insécurité.

Ne doutant pas que vous prendrez les décisions idoines pour mettre fin aux pratiques décriées plus haut, je vous prie, Excellences Messieurs les Présidents des Républiques du Mali et du Sénégal, de bien vouloir recevoir mes respectueuses et républicaines salutations et de croire à ma très haute considération.

Kidira, le 13 novembre 2022


Opa GUIRO
Fonctionnaire international
à la retraite
Quartier Plateau Kidira
Tel :+22177 777 83 76
E-mail : opaguiro@hotmail.com

Actualité

Sénégal | Pétition de plus de 265 journalistes, techniciens et étudiants en journalisme contre le retrait de la licence de diffusion de Walf TV

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Le 3 février 2024, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral en vue du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024. Le lendemain vers 18 heures GMT, le journaliste Pierre Edouard Faye, qui présentait une édition spéciale autour du sujet sur la chaîne privée généraliste Walf TV, rapportait ce message en direct : « Le ministre de la Communication a appelé pour dire que le signal de Walf TV sera coupé si nous continuons. C’est un message de Cheikh Niass (le Président Directeur Général du groupe Walfadjri) que je viens de recevoir ».
Peu de temps après cette mise en garde, le signal de Walf TV a été coupé sur la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et sur le bouquet de Canal +.


Du droit fondamental du public à l’information


Comme souvent, en de pareilles circonstances, Walf TV a organisé un débat en direct autour de cette actualité -qui a provoqué l’ire des Sénégalais- dans le souci de respecter le droit fondamental du public à l’information.


Que reproche-t-on exactement à la chaîne de télévision ? Est-ce le fait d’avoir donné la parole sur le plateau à des journalistes émettant librement et sans ambages leurs opinions ou celui d’avoir rendu compte fidèlement, à travers l’image, de la situation sur le terrain ? Aucune des deux hypothèses émises ici ne saurait justifier la réaction du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.


Notre ministre de tutelle a clairement empiété sur les prérogatives dévolues au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). En juin 2023, Moussa Bocar Thiam, invoquant l’article 192 du Code de la presse, avait déjà infligé à Walf TV une suspension injuste d’un mois en raison de sa couverture des manifestations meurtrières qui ont suivi la condamnation à deux ans de prison ferme pour “corruption de la jeunesse” de l’opposant Ousmane Sonko.


Tout cela n’est ni plus ni moins qu’un acharnement traduisant une volonté d’imposer une ligne de conduite au groupe Walfadjiri. C’est donc peine perdue. Rien n’y fera.

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Walfadjri n’a pas changé avec le temps malgré la censure. Au fil des années, le groupe est resté constant dans la défense de la démocratie. On ne peut hélas en dire autant pour les tenants du pouvoir d’aujourd’hui, opposants et fervents défenseurs de la liberté de la presse d’hier.
La révocation de la licence de diffusion de Walf TV, nouveau coup porté au pluralisme médiatique, représente le énième symbole du recul de la liberté de la presse et de la démocratie au Sénégal.


Nous vous avions vu venir avec les arrestations de journalistes et la multitude de charges purement factices censées les intimider.
Nous vous avions vu venir avec les restrictions d’Internet, pratique anti-démocratique d’un autre âge, pour empêcher les médias d’informer juste et vrai les citoyens en temps réel.
Nous vous avions vu venir avec les interruptions intempestives de la couverture des manifestations par les forces de l’ordre.


Leur harcèlement continu, destiné à préserver leurs bavures de l’archivage historique de nos appareils, ressemble à bien des égards à un désir de gouverner sans rendre compte.


L’empressement dans le retrait de la licence de diffusion de Walf TV trahit une hantise des voix discordantes au sein du pouvoir. Nous autres, journalistes et médias encore “épargnés » par cette tempête tyrannique, voyons comment elle avance depuis tant d’années, emportant avec elle nos acquis démocratiques.


Nous n’attendrons pas qu’elle veuille se tourner instinctivement vers une autre voix dans nos rangs. Nous sommes conscients de la nécessité de nous dresser comme un seul homme pour freiner la marche de politiques déterminés à prendre la direction inverse au train de l’Histoire démocratique du Sénégal.


Comme le travail de sape des principes sacro-saints de l’État de droit, d’aucuns souhaitent porter le coup fatal à une institution de la presse, témoin chancelant, mais sans faillir, des vacillements démocratiques au Sénégal.

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Résister à cette folie liberticide n’est pas une question de choix, mais de survie pour la presse sénégalaise.


Monsieur le président de la République Macky Sall,
Nous n’ignorons guère que les démonstrations de zèle fort embarrassantes de votre ministre de la Communication, bras armé de la censure d’État, ne sauraient exister sans votre approbation.


Nous, signataires de cette pétition, exprimons notre soutien indéfectible à nos confrères et consœurs de Walf TV.


Nous exigeons immédiatement de l’État le rétablissement du signal de Walf TV et la fin du harcèlement des journalistes au Sénégal.


Il est primordial, en ces temps difficiles pour notre pays, que les journalistes s’unissent afin de faire face dignement aux multiples menaces qui planent sur la presse.


Ensemble, défendons la liberté d’expression, un des marqueurs d’une société démocratique.

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Signataires

  • Moussa NGOM, coordonnateur de La Maison Des Reporters
  • Azil Momar LO, journaliste à La Maison Des Reporters
  • Valdez ONANINA, journaliste à La Maison des Reporters
  • Mame Gor NGOM, journaliste 
  • Souleymane DIASSY, journaliste à La Maison Des Reporters
  • Khadim DIAKHATÉ, journaliste à Mediaactu 
  • Alioune Badara DIATTA, journaliste freelance
  • Fana CISSÉ, journaliste à PressAfrik
  • Oumy R. SAMBOU, journaliste freelance 
  • Ousmane SALL, journaliste à L’AS 
  • Abdou Khadir CISSÉ, journaliste 
  • Malamine MANÉ, journaliste à Sud FM
  • Seydina Bilal DIALLO, journaliste à L’AS
  • Mamadou Mbakhé NDIAYE, journaliste à L’AS
  • Codou LOUME , rédactrice en chef à Oxyjeunes 
  • Mor AMAR, journaliste à EnQuête
  • Amadou Camara GUÈYE, journaliste à EnQuête
  • Ibrahima DIONE, journaliste à APA NEWS 
  • Salmane AF Sow, journaliste à Setanal Média
  • Igor KOUTON, journaliste freelance
  • Moustapha GUÈYE, journaliste 
  • Abdoulaye DIOP, journaliste à Sud FM
  • Papa Alioune SARR, rédacteur en chef Iradio
  • Babacar Guèye DIOP, journaliste Le Soleil
  • Assane GUÈYE, journaliste à Walfadjri 
  • Aliou DIOUF, journaliste Le Soleil 
  • Thierno Malick NDIAYE, journaliste
  • Cheikh Saad Bouh FALL, journaliste
  • Khady SECK, journaliste 
  • Magatte GAYE, journaliste à l’Agence France-Presse (AFP)
  • Abou SY, journaliste à L’AS
  • Oumy NDOUR, journaliste
  • AbdulLah BADJI, journaliste à La Maison Des Reporters 
  • Nawekun Paul DACOSTA, étudiant diplômé en journalisme, CESTI
  • Oumar LO, journaliste de formation
  • Binetou GUÈYE, journaliste
  • Abdoulaye SECK, technicien vidéo à Seneweb
  • Amy KEITA, journaliste freelance
  • Yolande NDIAYE, journaliste à la RTS
  • Cheikh DIOP, journaliste à Iradio
  • Amadou Sabar BA, journaliste
  • Marguerite Rosalie NDIAYE, journaliste  
  • Mélanie Aminatou SAMBOU, journaliste à Walfadjri 
  • Lamine BAYO, journaliste à Walfadjri et correspondant régional à Sédhiou
  • Samba DIAMANKA, journaliste
  •  Amadou DIA, journaliste à Source A
  • Babacar Ndaw FAYE, journaliste à BBC Afrique
  • Pa Omar DRAMÉ, journaliste
  • Youssoupha MINE, journaliste Vox Populi 
  • Babacar NGOM, journaliste à Walfadjri
  • Mamadou Awa NDIAYE, journaliste à 7 TV
  •  Iba FAYE, journaliste 
  • Boubacar DIENG, journaliste à RFM
  • Mamadou Lamine DIÉDHIOU, étudiant en L1 de journalisme – ISEG  
  • Moussa SECK, journaliste Le Quotidien
  •  Ousmane Ibrahima DIA, APS
  • Moussa CISS, journaliste Les Échos
  • Absa HANE, journaliste à Seneweb  
  • Abdoulaye CISSE, journaliste à Téranga Sénégal TV 
  • Samsidine DIATTA, journaliste à Actu221
  • Abdou Khadr SECK, journaliste 
  • Omar Diakité Odia, journaliste-caricaturiste
  • Amadou Dionewar FALL, technicien à Actu221
  • Fatou DIENG, journaliste à Casamance actu Ziguinchor 
  • Pape Bocar MBOW, étudiant en journalisme au CESTI 
  • Ousmane Laye DIOP, journaliste de formation
  • Seydina Ababacar Laye THIAW, technicien à Actu221
  • Awa FAYE, journaliste 
  •  Ibrahima NGOM, journaliste freelance 
  • Ousmane DEMBA, journaliste à Emedia Sédhiou 
  • Chérif Younouss DIATTA, cadreur à la Télé Futurs Médias (TFM)
  • Sokhna Ndack MBACKÉ, journaliste 
  • Fatoumata Bintou BA, journaliste freelance 
  • Momar DIENG, journaliste 
  • Nina Penda FAYE, journaliste 
  • Aminatou M. DIOP, journaliste 
  • Abdoulaye MBOW, journaliste 
  • Awa Diop NDIAYE, journaliste à Walfadjri 
  • Souleymane DIOP, journaliste, Conseiller Technique au Coud
  • Migui Marame NDIAYE, président de la CJRS
  • Sokhna Astou DIOUF, journaliste freelance
  • P. Babacar NDOUR, journaliste
  • Hawa Bousso, journaliste 
  • Ndèye Marième NDIAYE, Journaliste à Sud FM
  • Diomma DRAMÉ, journaliste freelance
  • Ama DIENG, ancien de Walf Quotidien
  • Momar DIONGUE, journaliste 
  • Ibrahima Lissa FAYE, journaliste 
  • Souveibou SAGNA, journaliste 
  • Abdoulaye DIOP, journaliste à Mboro FM
  • Cheikh NDIAYE, journaliste
  • Talla DIENG, journaliste  
  • Ousmane DIALLO, journaliste 
  • Kran Lansana SADIO, cadreur, monteur à GMS 
  • Mamadou SOW, journaliste à La Vallée Info
  • Hadiya TALLA, journaliste à La Vallée Info
  • Oumar FÉDIOR, journaliste Le Soleil
  • Mor Talla GAYE, journaliste GFM
  • Mamadou Oumar “Moka” KAMARA, journaliste Le Soleil
  • Abdoulaye DABO, journaliste
  • Mamadou Ndiaye BA, journaliste à Évidence
  • Amadou Bator DIENG, journaliste, fondateur Kirinapost
  • Adama DIOUF, journaliste et éditorialiste à Xalima
  • Diouma SOW, journaliste
  • Cheikh Gora DIOP, journaliste
  • Lansana DIANDY, journaliste freelance
  • Alassane DIÉDHIOU, journaliste et technicien des médias
  • Hawa BARRY, journaliste à la RMD 
  • Khaly DIAMÉ, cadreur à TFM Sédhiou
  • Papa Fara GNING, journaliste à la TFM 
  • Anta NDIAYE, journaliste Wiwsport.com
  • Amadou CISSÉ, journaliste à Oxy7.net
  • Fara Thierno MENDY, journaliste à la RMD
  • Faydy DRAMÉ, journaliste
  • Angélina GOMIS, journaliste à Leral
  • Adjoua Rokhya Agnili BASSÈNE, journaliste
  • Binta NDIAYE, étudiante en journalisme 
  • Abdourahmane DIALLO, journaliste à APA NEWS
  • Cheikh Hassana FALL, journaliste
  • Ndèye Thiaba SAMBA, étudiante en journalisme 
  • Abdou SALL, journaliste 
  • Abdou DIOUF Junior, journaliste, fondateur d’Africa Petromine et président de AJTREPE 
  • Abdoulaye DIAO, journaliste au quotidien L’Info
  • Lamine DIÉDHIOU, journaliste à Toutinfo TV 
  • Mbaye THIANDOUM, directeur de publication de L’info
  • Yacine DIÈYE, journaliste à L’AS TV
  • Saër SY, journaliste à L’Observateur 
  • Massène DIOP, journaliste 
  • Djiby MBAYE, journaliste 
  • Alimatou SARR, journaliste à RFM
  • Jules DIATTA, étudiant en journalisme
  • Mamadou Salif DIENG, journaliste
  • Khadydiatou SAKHO, journaliste
  • Ndèye Fatou Diery DIAGNE, journaliste
  • Abdou Khadir SECK, journaliste Le Soleil
  • Ayoba FAYE, coordonnateur adjoint de Walf Net
  • Fatou Sanda NDIAYE, journaliste à Afia FM.
  • Daouda SOW, journaliste
  • Mame Mbagnick DIOUF, journaliste
  • Seynabou BA, journaliste à Diotali Xibar 
  • Ousmane SOW, journaliste Le Quotidien
  • Mbayang Sarr FAYE, journaliste
  • Aissata NDIATHIE, journaliste à Emedias
  • Mamadou DIAGNE, journaliste RFM
  • Ouleymatou DIALLO, journaliste OUEST TV
  • Nando Cabral GOMIS, journaliste Sud Quotidien 
  • Mouhamed KANDJI, journaliste Emedias
  • Assane FALL, journaliste Le Soleil
  • Soulé DIA, journaliste Agence France-Presse (AFP)
  • Salif SAKHANOKHO, journaliste indépendant
  • Serigne Mbaye DRAMÉ, journaliste à l’APS
  • Mody GAYE , journaliste freelance 
  • Amadou Tidiane GAYE, journaliste
  • Niouma Ardo BA, journaliste, directrice radio Safina
  • Fatimata Bintou BA, journaliste Emedia
  • Mamadou Diallo, journaliste Sport News Africa
  • Gansiry Seck, journaliste à la RMD
  • Abraham Paul POUYE, journaliste Emedia
  • Falilou MBALLO, journaliste à Bés Bi
  • Seynabou FALL, journaliste Source A
  • Souleymane KANE, journaliste
  • Ibrahima DIALLO, journaliste à Sud Quotidien
  • Denise Zarour MEDANG, journaliste à Sud Quotidien
  • Oulimata FALL, journaliste 
  • Ousseynou SOW, journaliste, correspondant Emedia à Tambacounda 
  • Moustapha SALL, journaliste Sud FM Mbour 
  • Moustapha DIAKHITE, journaliste
  • Mame Penda NDIAYE, journaliste freelance                                             
  • Malick SY, journaliste 
  • Balla Moussa CAMARA, étudiant L3 de journalisme à E-jicom
  • Kensio AKPO, journaliste de formation
  • Katy MBENGUE, journaliste
  • Adama Aïdara KANTÉ, journaliste à Bés Bi
  • Maxime DIASSY, journaliste à Bés Bi
  • Oumar DEMBÉLÉ, journaliste
  • Adji Ndèye Couna DIÈYE, journaliste à Walfadjri
  • Lamine Mandiang DIÉDHIOU, journaliste à Bés Bi
  • Adama DIOUF, journaliste à Xalima
  • Diouma SOW, journaliste à Xalima
  • Alioune MBAYE, journaliste à Xalima
  • Moïse DIA, journaliste à Kirinapost
  • Mamadou SECK, journaliste à Kirinapost
  • Khady GADIAGA, journaliste à kirinapost
  • Abdoulaye DIOP, journaliste à 24 Heures 
  • Mapaté NIANG, journaliste 
  • Fatima Zahra DIALLO, journaliste EnQuête
  • Aminata TRAORÉ, journaliste indépendante
  • Papa Moussa SEYDI, journaliste OuestafNews 
  • Abdoulaye WADE, journaliste 
  • Mamadou Ramata DIALLO, journaliste
  • Aminata SARR, journaliste Seneweb
  • Salla GUEYE, journaliste
  • Serigne Saliou NDIAYE, technicien vidéo, Alpha News
  • Samba BARRY, journaliste WalfQuotidien
  • Charles Gaiky DIENE, journaliste WalfQuotidien 
  • Jean Pierre SAMBOU, journaliste 
  • Ousmane THIANE, journaliste Lii Quotidien
  • Boury DIAKHATE, journaliste freelance
  • Pape Ibrahima NDIAYE, journaliste 
  • Aïcha Doucouré NDIAYE, journaliste 24 Heures 
  • Alpha Ousmane NDIAYE, journaliste 24Heures
  • Suzanne SY, journaliste 
  • Cheikh Mbacke DIOUF, infographiste 24Heures
  • Adama DIOP, journaliste à la Listab
  • Moussa DIA, journaliste
  • Eugène KALY, journaliste Le Soleil
  • Ousseynou Owens NDIAYE, journaliste
  • Émile DASYLVA, journaliste à WalfQuotidien
  • Ansoumana DASYLVA, journaliste au Groupe Médias du Sud
  • Mamadou KANTÉ, journaliste à 7TV
  • Djiby DEM, journaliste
  • Babacar Touré KEWOULO
  • Khalil Dieme Le Réveil
  • Cheikh Fall, journaliste Kemane Tv
  • Adama Diop journaliste 
  • Moustapha DIOP, directeur de la radio et de la télévision du Groupe Walfadjri
  • Ndeye Khoudia DIENG, journaliste 
  • Mamadou Ndiaye, journaliste à ussein fm kaffrine 
  • Abdoulaye TOURÉ, Journaliste à Ouest Tv
  • Malick GAYE, journaliste
  • Magib Gaye, journaliste à Walfadjri
  • Borso Tall, journaliste freelance 
  • Cheikh KÉBÉ, Journaliste
  • Fatimétou Bocoum, étudiante L3 en journalisme & communication à E-jicom
  • Aïssatou DIOP, journaliste à l’As Quotidien 
  • Elhadji Badara Ndao, journaliste walf 
  • Seynabou Diamanka, étudiante en journalisme et communication, E-jicom
  • Ndiol Maka Seck, Le Soleil
  • Serigne Diop Imprimeur au CESTI
  • Birame Faye, journaliste 
  • IDY NIANG, Journaliste Enquête
  • Maguette Seye Journaliste à Walf quotidien
  • Mamadou Salif Dieng, journaliste et Chargé de communication
  • IBRAHIMA DIALLO, étudiant 1ère année journalisme CESTI
  • Serigne Saliou Seck Journaliste à Actu221
  • Mairame Fatou Lballa Sylla étudiant deuxième journalisme /CESTI
  • Bacary CISSÉ, correspondant 7TV Dakar banlieue
  • Coumba Ngom FAYE, journaliste à Lux FM Mbour
  • Abdoulaye DIOP, journaliste à la TFM
  • Aichatou PAM, journaliste à Bambilor FM
  • Rosita MENDY, journaliste à Rewmi Quotidien
  • Mariama DIÉMÉ, journaliste Le Soleil
  • Habibatou TRAORÉ, journaliste à Yoor-Yoor Bi
  • Ndèye Khady DIOUF, journaliste Les Échos
  • Hawa Mamoudou KONATÉ, journaliste à la 2STV
  • Fatou SY, journaliste Le Soleil
  • Seydina Babacar LÔ, journaliste à Maderpost
  • Barro Amadou BA, journaliste à RFI
  • Amadou BARRY, journaliste à Emedia
  • Assane DIAGNE, journaliste
  • Demba DIENG, journaliste Le Soleil
  • Chamsidine SANÉ, journaliste
  • Mame Malick TOURÉ, journaliste
  • Mame Diarra DIENG, journaliste à l’AS
  • Rama WADE, journaliste à Vox Populi
  • Oumar Bayo BA, journaliste
  • Aminata Thiam, Journaliste 
  • Coumba SEYE, étudiante en journalisme au CESTI
  • Anta Gaye NDOYE, étudiante en journalisme au CESTI
  • Hawa Haby THIAM, étudiante en journalisme au CESTI 
  • Mariama  BARY, étudiante en journalisme au CESTI
  • Papa Ismaila Dieng, journaliste. 
  • Bakary Konté journaliste GFM SEDHIOU 
  • Mohamed Madiba Diaby Sagna, Journaliste à GMS ZIGUINCHOR
  • LAMINE BAYO JOURNALISTE AU GROUPE WALFADJRI.
  • Ndar Mathieu Faye, journaliste RECORD
  • Babacar Willane, journaliste


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