Connect with us

Actualité

Sénégal : Le nouveau président de l’Assemblée nationale a été élu manu militari

Avatar photo

Publié

on

desinfor

Le vote pour le poste de président de l’Assemblée nationale a été forcé par l’intervention des gendarmes qui ont canalisé la majorité des députés de l’opposition. Ces derniers ont finalement boycotté le scrutin.

C’est une rentrée parlementaire chaotique qui a eu lieu ce lundi pour les députés élus le 31 juillet dernier au Sénégal. Les parlementaires ont élu le président de l’Assemblée après plusieurs heures de retard. Il s’agit d’Amadou Mame Diop, issu de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar.

Le maire de la commune de Richard Toll et Directeur Général du SAPCO, a obtenu 83 voix sur 84 votants à l’issue d’un scrutin boycotté par l’opposition, dans une atmosphère de grande confusion : après plusieurs heures de débats, d’invectives, de cris et de bagarres, les gendarmes sont intervenus dans l’hémicycle.

Deux points étaient à l’origine des blocages. D’abord le cas des députés qui sont également ministres : pour l’opposition, c’est une incompatibilité, ils auraient dû démissionner. Ensuite, il y a une divergence sur les bulletins de vote pour le poste à la présidence de l’Assemblée.


La candidature d’Amadou Mame Diop avait aussi suscité surprise et indignation dans le camp présidentiel et surtout en la personne d’Aminata Touré ancienne Première ministre, pressentie pour le poste.


L’élection du bureau de l’Assemblée se poursuit actuellement, après avoir été reporté hier tard dans la nuit.

Advertisement

Fact-Checking

Note d’analyse de septembre 2024 sur la désinformation : tendances sur les réseaux sociaux en Afrique de l’Ouest francophone

Avatar photo

Publié

on

desinfor

« Cette quatrième note sur les tendances de la désinformation met en lumière les principaux narratifs observés au Mali et au Sénégal au cours du mois de septembre 2024, dans le cadre d’une collaboration entre trois médias.
En septembre, le Mali a été marqué par plusieurs événements dramatiques, dont les attaques terroristes survenues à Bamako le 17 septembre, à quelques jours des célébrations de l’indépendance. Ces actes ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, déclenchant un flux massif de publications, souvent marquées par des propos stigmatisants et des
accusations entre communautés. Les messages de désinformation ont rapidement circulé, amplifiant les tensions et favorisant la propagation de rumeurs autour des auteurs et des motivations de ces attaques.
Au Sénégal, l’actualité de septembre a également été dominée par des polémiques politiques et sociales, notamment autour des élections législatives prévues en novembre prochain. La campagne, les sorties des candidats majeurs, alimentent des débats en ligne. Les discours sur les réseaux sociaux oscillaient entre solidarité et critique virulente des acteurs politiques. »

A lire dans le rapport complet ci-dessous réalisé par Tama MédiaLa voix de Mopti et Sétanal Média, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dans le cadre du projet « Jumelage entre initiatives francophones de lutte contre la désinformation ».

Lire la suite